Empreintes
Depuis des décennies nous construisons, créons, inventons, évoluons de plus en plus vite. Quelle empreinte allons-nous imprimer sur notre environnement ? Quelle émotion va-t-elle susciter ?
Aujourd’hui, Le constat est dur, nous consommons trop. La civilisation a été beaucoup trop loin sans penser aux conséquences et notamment celles qui concernent nos déchets. Dans cette série consacrée à l’environnement, les déchets sont sublimés pour attirer de nouveau l’attention et le regard sur eux. Difformité, usure, vieillesse… Autant d’aspects qui les mettent au banc de la société de consommation et souvent dans une trop grande indifférence. Leur conception a été pensée, imaginée pour plaire.
Des objets design que nous avons utilisé et consommé sans penser à l’après sauf celui d’en avoir un neuf. Mon travail sur ce projet est d’attirer de nouveau l’attention sur ces objets morts. Le spectateur doit avoir un choc en voyant l’impact réel de ces déchets sur l’environnement.
J’ai d’abord choisi de photographier les éléments ramassés sur la plage « in situ » car c’est souvent là qu’ils atterrissent, rejetés par la mer. La plage est le décor idéal pour mettre en lumière ces objets véritable poisons nés de l’humanité. Puis j’ai mis en scène ces objets sur un fond blanc en extrapolant volontairement leur devenir « de Facto » comme s’ils transpiraient leur substance polluante.
Raphaëlle Duroselle
Aujourd’hui, Le constat est dur, nous consommons trop. La civilisation a été beaucoup trop loin sans penser aux conséquences et notamment celles qui concernent nos déchets. Dans cette série consacrée à l’environnement, les déchets sont sublimés pour attirer de nouveau l’attention et le regard sur eux. Difformité, usure, vieillesse… Autant d’aspects qui les mettent au banc de la société de consommation et souvent dans une trop grande indifférence. Leur conception a été pensée, imaginée pour plaire.
Des objets design que nous avons utilisé et consommé sans penser à l’après sauf celui d’en avoir un neuf. Mon travail sur ce projet est d’attirer de nouveau l’attention sur ces objets morts. Le spectateur doit avoir un choc en voyant l’impact réel de ces déchets sur l’environnement.
J’ai d’abord choisi de photographier les éléments ramassés sur la plage « in situ » car c’est souvent là qu’ils atterrissent, rejetés par la mer. La plage est le décor idéal pour mettre en lumière ces objets véritable poisons nés de l’humanité. Puis j’ai mis en scène ces objets sur un fond blanc en extrapolant volontairement leur devenir « de Facto » comme s’ils transpiraient leur substance polluante.
Raphaëlle Duroselle