Mon voyage Onirique
Les polaroids de Sophie Loustau à découvrir dans une exposition en duo.
Pour Sophie Loustau il s’agit d’abord d’un voyage onirique
La nuit je pense. Trop ? peut-être, mais c’est souvent dans ces moments que mes créations artistiques font surfaces. Alors je note puis apaisée je me rendors.
Le jour, je rêve. Si je devais me décrire, je dirais que j’ai les deux pieds bien ancrés sur terre et la tête régulièrement perdue dans les nuages mais ceux sont MES nuages. J’ai un grand sens des réalités, un esprit positif accompagné d’un soupçon de mélancolie. Je suis, depuis toute petite, comme une bulle d’émotions et de conflits variés, prête à éclater. Sans cesse essayer de vider de mon esprit ce monde réel pour laisser mes rêves le remplir.
Relier la conscience du monde extérieur aux songes est devenu comme un jeu, peut-être aussi un besoin, inconscient, une sorte de chemin pour enfin accomplir mes rêves et en sortir des images.
Réaliser ce chemin imaginaire au Polaroïd est venu assez naturellement.
Mon travail photographique grâce à ce médium est devenu au fil des années comme une bulle d’oxygène, une parenthèse. Je me laisse aller en oubliant l’exigence de netteté que je m’impose dans mes autres travaux photos, en réalisant des cadrages parfois « décalés » et au final j’accepte ce qui vient. Et gagnant en confiance, j’ai commencé à apprendre à jouer avec ce moyen photographique et à le manipuler. C’est ainsi qu’en plus du sujet, j’ai joué au développement sur la colorimétrie. Même si je n’obtiens pas toujours exactement ce que j’avais en tête, encore une fois, j’accueille cette inconnue et c’est tout le charme du polaroid. On démarre sur deux photographies en noir et blanc, éveil ou assoupissement ? Ils symbolisent le commencement, l’innocence, la mélancolie, l’épanouissement. Le monochrome n’est-il pas le premier langage du photographe ? La couleur arrive ensuite avec des dominances vertes et bleues et une pointe de jaune. Le bleu, c’est le spirituel, le rêve, l’évasion. Le vert, c’est l’équilibre, la Nature, la renaissance. Et du jaune pour ma touche positive. Je vous invite à vivre vos rêves, en vous appropriant ces images obtenues par une exposition de courte durée, un peu comme un rêve fugace qui s’estompe avec le temps mais dont ces clichés sont la preuve qu’ils ont un jour existés.
Pour Sophie Loustau il s’agit d’abord d’un voyage onirique
La nuit je pense. Trop ? peut-être, mais c’est souvent dans ces moments que mes créations artistiques font surfaces. Alors je note puis apaisée je me rendors.
Le jour, je rêve. Si je devais me décrire, je dirais que j’ai les deux pieds bien ancrés sur terre et la tête régulièrement perdue dans les nuages mais ceux sont MES nuages. J’ai un grand sens des réalités, un esprit positif accompagné d’un soupçon de mélancolie. Je suis, depuis toute petite, comme une bulle d’émotions et de conflits variés, prête à éclater. Sans cesse essayer de vider de mon esprit ce monde réel pour laisser mes rêves le remplir.
Relier la conscience du monde extérieur aux songes est devenu comme un jeu, peut-être aussi un besoin, inconscient, une sorte de chemin pour enfin accomplir mes rêves et en sortir des images.
Réaliser ce chemin imaginaire au Polaroïd est venu assez naturellement.
Mon travail photographique grâce à ce médium est devenu au fil des années comme une bulle d’oxygène, une parenthèse. Je me laisse aller en oubliant l’exigence de netteté que je m’impose dans mes autres travaux photos, en réalisant des cadrages parfois « décalés » et au final j’accepte ce qui vient. Et gagnant en confiance, j’ai commencé à apprendre à jouer avec ce moyen photographique et à le manipuler. C’est ainsi qu’en plus du sujet, j’ai joué au développement sur la colorimétrie. Même si je n’obtiens pas toujours exactement ce que j’avais en tête, encore une fois, j’accueille cette inconnue et c’est tout le charme du polaroid. On démarre sur deux photographies en noir et blanc, éveil ou assoupissement ? Ils symbolisent le commencement, l’innocence, la mélancolie, l’épanouissement. Le monochrome n’est-il pas le premier langage du photographe ? La couleur arrive ensuite avec des dominances vertes et bleues et une pointe de jaune. Le bleu, c’est le spirituel, le rêve, l’évasion. Le vert, c’est l’équilibre, la Nature, la renaissance. Et du jaune pour ma touche positive. Je vous invite à vivre vos rêves, en vous appropriant ces images obtenues par une exposition de courte durée, un peu comme un rêve fugace qui s’estompe avec le temps mais dont ces clichés sont la preuve qu’ils ont un jour existés.
